Comité de soutien aux faucheurs volontaires 49

Publié le par le csfv49

     Qui sont lesfaucheurs? Les faucheurs volontaires -plus   de 7000 en France - s’engagent résolument dans des actions non violentes contre le « tout OGM » que certains cherchent à imposer (Monsanto et d’autres.)


     Avec plus de 10 ans de lutte la poussée des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM) a pu être contenue. L’activation de la clause de sauvegarde par la France, à travers le moratoire sur le maïs mon 810, a été un grand pas de franchi mais, ce moratoire est sur la sellette et les craintes sont grandes que le maïs mon 810 soit à nouveau autorisé dans nos champs.


     Les multinationales ne cessent de s’activer pour imposer de nouveaux OGM et poursuivre leur main mise sur le vivant et l’agriculture. Après la transgénèse (insertion d’un gène d’un autre organisme vivant dans une plante) elles ont mis en avant d’autres PGM issues de nouvelles  techniques (mutagénèse, fusion cellulaire, etc.), et ont réussi à faire sortir ces dernières de la réglementation européenne sur les OGM. Aujourd’hui ces OGM cachés sont cultivés à grande échelle en France, notamment le tournesol et le colza issus de la mutagénèse. Leur usage se fait à l’insu de la population et souvent même des agriculteurs. Considérées comme des plantes ordinaires, leur utilisation ne nécessite ni déclaration préalable, ni test, ni aucun contrôle.

Le 15 août 2010, soixante faucheurs volontaires ont détruit des pieds de vigne génétiquement modifiés plantés par l’Institut National pour la Recherche Agronomique (INRA) de Colmar. Il s’agissait d’un essai en plein champ localisé au beau milieu du vignoble alsacien. Aujourd’hui l’INRA, institut public, consacre la plus grande partie de « ses » moyens à des recherches sur les OGM pour le plus grand bénéfice des multinationales.


     Suite à ce fauchage, le procès en 1ère instance a permis aux faucheurs, à travers les témoignages et les plaidoyers, la remise en cause des orientations des ministères de l’agriculture et de la recherche. En effet, ces derniers incitent l’INRA à privilégier les recherches destinées à l’agriculture industrielle et polluante, au détriment des recherches axées sur des techniques respectueuses de l’environnement et des écosystèmes.

 

      Les faucheurs de Colmar ont été condamnés à 3 mois de prison avec sursis et à 57 000 euros de dommages et intérêts.


     Alors qu'une population de plus en plus nombreuse exige une liberté élémentaire : le droit de produire et consommer sans OGM, les faucheurs volontaires sont très lourdement condamnés. La sévérité des peines requises, les fortes amendes et l'acharnement à les criminaliser ne peut que scandaliser les citoyens que nous sommes.


      Le comité de soutien aux faucheurs volontaires de Vendée vous appelle à soutenir - à travers une adhésion, une participation active à l’association, un don - tous ceux et celles qui s’opposent aux cultures d’OGM en plein champs malgré les risques de sanctions pénales.

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